En tant que parents, nous voulons être en mesure de guider et d’éduquer nos enfants de la façon la plus positive possible. Nous aimerions tellement parfois éliminer la frustration, tant chez les parents que chez les enfants, en éliminant par la même occasion les cris, les paroles négatives dues à un manque de patience.
Ce serait formidable ! Mais, nous ne sommes pas des magiciens mais des parents.
Une communication positive et bienveillante peut nous aider à avoir des relations parents/enfants plus épanouies et permets à nos enfants d’être plus persévérant et ouvert à l’apprentissage.
Voici les clés d’une communication bienveillante et positive:
1. Se tenir à l’écart de l’évaluation
Éviter d’évaluer votre enfant « c’est bien » « c’est mal » mais efforcez vous de décrire ce qu’a fait votre enfant ainsi que l’effort qu’il a fournit.
« Wow ! Tu as lu ce livre pendant longtemps et tu n’as pas abandonné quand il y avait des mots que tu ne connaissais pas ! » est beaucoup plus motivant que « C’est bien tu lit bien !”
« Quel beau tableau ! Tu es un si bon artiste ! » sonne creux pour un enfant, qui sait qu’il n’est pas un grand artiste. Remarquez plutôt ce que l’enfant a fait, montrez-lui de l’intérêt et demandez-lui de réfléchir à la peinture. « Je vois beaucoup de bleu par ici, et beaucoup de vert par ici. Parlez-moi de ce tableau ! »
2. Soyez aussi précis que possible
Ce que vous voyez, ce que vous aimez, ce que votre enfant a fait. Cela montre que vous appréciez vraiment, c’est beaucoup plus valorisant qu’un simple « Bon travail ! »
Cela développe la confiance de l’enfant et l’encourage dans la poursuite de ses efforts et son apprentissage.
« Je vois que tu as rangé tous tes Lego dans le bac et tes livres sur l’étagère bravo ! c’est super !”
Si vous remarquez que les camions sont toujours sur le plancher, commencez toujours par les points positifs que vous remarquez, avant d’encadrer ce qui doit encore être fait et abordez le sujet de manière positive : « La seule chose qui reste maintenant est de conduire les camions jusqu’à leur place sur l’étagère. Tu veux me montrer comment tu fais ça ? »
3. Évitez les comparaisons entre frères et sœurs ou amis
On pourrait penser qu’il est encourageant de dire à son enfant : « C’est bien tu aimes les devoirs et je n’ai pas besoin de te harceler comme je le fais avec ton frère ! » mais en réalité l’enfant entend uniquement qu’il n’est bon que parce que son frère ne fait pas ses devoirs.
Il n’y a jamais de raison de comparer ses enfants entre eux. « J’adore que tu t’assoies et que tu fasses tes devoirs quand tu rentres à la maison ! » est beaucoup plus juste et valorisant.
4. Soyez enthousiaste!
Tous les enfants ont besoin d’encouragement et de chaleur. Assurez-vous de dire à votre enfant tout au long de la journée tout ce que vous appréciez de ses actes et/ou progrès.
« J’ai remarqué que tu aidais ta sœur à mettre ses chaussures. Elle était si heureuse. Et ça nous a aidés à sortir de la maison plus vite. Merci ! »
« Quand tu m’aides comme ça au supermarché ça rend les courses beaucoup plus faciles. J’adore faire équipe avec toi ! »
Ou dites simplement à votre enfant à quel point il compte à vos yeux. « J’ai tellement de chance d’être ton papa/maman… Je t’aime quoi qu’il arrive. »
5. Aidez à motiver vos enfants
Le fait d’exprimer des appréciations et des remerciements contribue davantage à motiver et à encourager les enfants (à tout âges!).
« J’apprécie vraiment que tu mettes ta serviette dans le panier, ça m’aide beaucoup », alors ils sont plus susceptibles de mettre la serviette dans le panier. (Bien sûr, ce n’est pas garanti)
6. Exprimez ce que vous ressentez par rapport au comportement de votre enfant
Lorsque vos enfants ont dépassé le stade de tout-petits et qu’ils ont de l’empathie pour les autres, vous pouvez exprimer ce que vous ressentez vis à vis du comportement de votre enfant : « Ça me rend vraiment triste quand tu n’écoutes pas ce que je dis » ou « ça me blesse et me fait penser que tu n’accorde pas d’importance à ce que je te dis » peut avoir un impact.
Il ne s’agit pas de faire culpabiliser votre enfant. L’expression de ses sentiments aident aussi à améliorer les aptitudes socio-émotionnelles. Avec le temps, ils commencent à apprendre comment leurs actions affectent les autres.
7. Expliquez-leur la situation dans son ensemble
Expliquez à votre enfant la situation dans son ensemble ou la raison derrière la règle. Par exemple un enfant qui ne prend pas soin de ses jouets et abîme les objets de la maison. Crier sur lui sans cesse ne l’aidera pas à se remettre en question. Ce qui va vraiment l’aider, c’est d’abord de comprendre pourquoi il ne faut pas le faire. et pour cela, il faudra lui expliquer :
“si tu abîme tel objet alors nous devrons le remplacer, c’est moins d’argent pour des sorties, activités et nouveaux jouets etc….”
Au lieu de s’énerver, dire des choses comme : « Si tu jettes tes jouets, c’est que tu ne dois plus les aimer. » Cela lui permettra d’avoir du recul sur le sujet. La même idée peut s’appliquer au comportement, par exemple : « ta façon de pleurer / râler me laisse penser que tu dois êtres fatigué et qu’il faut quitter le terrain de jeu ».